Tuesday, March 27, 2012

France - workers' struggles and maoists

Mercredi 21 mars 2012 3 21 /03 /Mars /2012 09:13
Cet article est issu du journal la Cause du Peuple n°13, à demander à lacausedupeuple[at]gmail.com
 
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La sidérurgie forme la base de l’industrie lourde, c’est là qu’est produit l’acier qui concoure à la fabrication des machines-outils, elles mêmes à la base de toute la production allant de l’automobile à l’industrie légère en passant par l’informatique. La sidérurgie nécessite des matières premières : fer, aluminium, soufre, charbon, pétrole et autres sources d’énergie électrique.

La liquidation de la sidérurgie rentre dans le processus de désindustrialisation des pays impérialistes par les multinationales dont la logique est de maintenir le taux de profit maximum en recherchant de la main d’œuvre au plus bas coût, tant pour les salaires que pour les charges sociales, des terrains peu chers voir gratuits et des exonération d’impôts.

En Moselle, la sidérurgie (Gandrange, Sérémange, Florange) est en passe d’être liquidée. Partout ce sont des restructurations : dans l’agroalimentaire (usines laitières de Bénestroff, brasseries de Sarrebourg), dans la chimie (Carling, Saint-Avold), dans l’industrie du meuble (Sarreguemines), dans la verrerie et la cristallerie, dans la céramique (Abreschviller, Dabo, Sarreguemines), dans l’industrie du sel de la vallée de la Seille, enfin dans la construction automobile et mécanique (Forbach, Metz, Saint-Avold). Face à la crise des activités traditionnelles (extraction de la houille et du minerai de fer, sidérurgie, textile) de nombreux Mosellans sont contraints de travailler en Allemagne où là aussi les emplois deviennent moins nombreux.

La multinationale Mittal, multimillionnaire indien qui exploite sans vergogne le prolétariat de son pays, a racheté avec l’appui de l’Etat français grâce à l’argent des contribuables l’usine de Florange. L’objectif de Mittal c’était de la liquider pour éliminer un concurrent. L’Etat bourgeois français, les monopoles, liquident l’industrie. Les gouvernements vendent le patrimoine, entretiennent la spéculation immobilière et financière.

Les victimes sont les travailleurs, pendant que la racaille capitaliste déplace l’appareil de production : il n’en reste plus que 9 raffineries sur 20 en France. Les monopoles, le capital financier ont liquidé 6 millions de paysans depuis 1950. Ils expatrient leurs capitaux vers les paradis fiscaux qu’ils ont créés comme refuges.

Ceux qui nous gouvernent, de droite comme de gauche, veulent brutalement ou en douceur réformer le capitalisme. Les « souverainistes » se replient sur l’indépendance nationale, un slogan démagogique, inapplicable dans le système impérialiste où le capital financier domine tout.

Les conciliateurs ne veulent pas appeler les travailleurs à bloquer le système et contraindre les multinationales, les patrons à négocier. Ils « désespèrent Billancourt », qui a d’ailleurs été liquidé.

Les travailleurs occupent le siège, arrêtent la production, bloquent les lignes de chemin de fer. Ils ont raison de se révolter. Ils s’unissent syndiqués et non-syndiqués à la base sans s’occuper des bons conseils des conciliateurs qui ne font que les faire patienter, jusqu’à quand, pendant que de proche en proche la liquidation des entreprises, les licenciements se poursuivent jetant dans l’angoisse et la misère des millions de travailleurs ici et en général dans tous les pays.

ON RAISON DE SE REVOLTER !
Mais ce n’est pas suffisant !

Il faut s’organiser pour résister, pour passer à l’offensive contre le grand capital et les conciliateurs qui veulent sauver le capitalisme, le réformer, pour qu’il devienne humain, alors que son appareil répressif se renforce de jour en jour, prend un caractère fasciste de plus en plus prononcé, une forme moderne de fascisme, qui avance à pas feutrés.

Le Front Révolutionnaire Anticapitaliste/Antifaciste et Populaire appelle les travailleurs et tous les progressistes à s’organiser dans toutes les usines dans des comités de lutte pour développer l’unité entre syndiques et non-syndiqués, puis former une union syndicale de lutte de classe par ville, département, région et ainsi recréer le syndicat de lutte dont nous avons besoin !

Dans les quartiers, organisons des comités pour lutter contre la vie chère, pour le logement, etc. !
 
Le capitalisme nous a déclaré la guerre, nous devons y répondre jusqu’à l’émancipation du travail et la destruction du système capitaliste !
 
PC maoïste de France
Mars 2012

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