Tuesday, May 15, 2012

revolutionary struggle's students in Canada




Alors que les étudiant-es du Québec mènent le combat pour une 13e semaine de grève dans ce qui se révèle être une lutte particulièrement combattive, le sénateur conservateur Claude Carignan attaque et menace les étudiant-es qui ont massivement et démocratiquement choisi de faire grève. Pour faire plaisir à ses deux fils réactionnaires qui veulent jouer aux scabs et à leurs ami-es, il a pris la tête d'une injonction contre l'Association étudiante et le Collège pour forcer un retour en classe. Puisqu'il est grassement entretenu à même l'argent des travailleurs et travailleuses, touchant plus de 160 000$ par année pour siéger dans un conseil de vieux croutons, il a le loisir de s'en prendre sans frais aux libertés associatives et aux principes de solidarité étudiante au nom de la liberté de quelques jeunes privilégié-es. En date du 14 mai, c'est 300 scabs qui bénéficieront de l'aide de ce bureaucrate pour faire écraser, tabasser, emprisonner et judiciariser les étudiant-es en grève de Lionel-Groulx. Vendredi dernier, les jeunes de Lionel-Groulx et ceux&celles qui sont venus les supporter de l'extérieur, ont empêché la reprise des cours, comme cela a été le cas dans de nombreuses autres écoles. Le sénateur Carignan veut rajouter l'injure à l'insulte; il menace de poursuivre directement les jeunes que lui et sa "gang" se sont amusés à photographier et à filmer, pour mieux les envoyer devant le juge. C'est probablement ce qu'il avait en tête quand il a défendu sur toutes les tribunes qu'il fallait mettre les jeunes contrevenant-es en prison!
 
Comme désormais au Québec il est aussi facile d'obtenir une injonction que de s'acheter un paquet de gomme au dépanneur du coin, de la part d'un juge corrompu et profondément lié au maintien du système d'exploitation et d'oppression, la Grève  aurait pu être menacée par ce processus juridique. Pourtant, dans toutes les régions, des jeunes courageux et courageuses considèrent que la légitimité de leur mouvement n'est à toute évidence pas la légalité des tribunaux, des juges et des injonctions. Alors que les rumeurs de scission et d'annulation de session se concrétisent de plus en plus, il est clair que les étudiant-es les plus déterminé-es à la lutte ne céderont pas le terrain aux politiques fascisantes d'une clique de politiciens et de magistraux véreux. Mais leurs tribunaux pompeux et leurs coups de matraque n'ont toujours pas réussi à nous mater; leurs fidèles laquais ne faisant que tenter de lancer de la poudre aux yeux qui n'aveugle désormais plus personne (On peut y lire la dernière chronique de Richard Martineau)À l'heure d'écrire ces lignes, on ne sait ce que les prochains jours nous réserve, mais il est fort à parier qu'on y verra un affrontement majeur entre les tenants de cette "démocratie pour les riches" et une jeunesse qui défend que le véritable pouvoir est celui du peuple. Les militant-es du MER seront au combat, avec tous les autres qui n'accepteront pas les magouilles, les compromis, les menaces.

À bas le vieux système sénile qui nous dirige tous et toutes!
Notre seule légitimité, c'est celle que nous prendrons dans la rue!

Solidarité avec les camarades arrêté-es dans la lutte :
Les gens de Force étudiante critique appelle à une vigile de solidarité avec les personnes arrêtées dans le cadre du dossier du Métro et avec toute personne judiciarisée ou blessée dans le cadre de la lutte actuelle. Elle aura lieu le lundi 14 mai à 11h30 devant le Palais de Justice rue Saint-Antoine. Solidarité!


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  • Le 4 mai en soirée, dans les rues de Victoriaville, les jeunes (et aussi des moins jeunes, tenons-le pour dit) n'ont pas seulement attaquer les forces policières et leurs véhicules; nous avons montrer notre colère contre les fondements même de ce système qui ne fait qu'entretenir notre misère, notre exclusion, notre endettement et notre pauvreté. À ce pouvoir prétendument "démocratique" parfaitement représenté par ces hypocrites du Parti Libéral, nous avons montré que le véritable pouvoir est dans la rue, dans les masses populaires. "

    Le MER-PCR avait appelé à annuler le conseil général du parti libéral.  Plusieurs de ses membres et sympathisantEs se sont déplacéEs afin de lier le dire et l’agir. Le temps du blabla sans conséquence est terminé, chaque proposition, mot d’ordre, doit se traduire en action.

    Pendant plus de deux heures, les manifestants et manifestantes ont résisté face aux escouades anti-émeute dépêchées pour protéger le conseil général du PLQ. Les journalistes ont fait grand cas de quelques balles de billard lancées aux forces de la répression, occultant du même coup les centaines de « cacanes » de gaz de tout genre lancées par les chiens de garde habillés en robocop.
    C’est au milieu de l’action que l’esprit d’initiative et la détermination des militants et militantes se sont révélés. Un champ de pierres aura suffit à permettre à tous ceux et celles qui le voulait de se défendre face aux coups de matraques de la flicaille.  Que quelques véhicules de la police aient été sérieusement endommagés, tant mieux, cela n’est rien qu’un début.

    Le MER-PCR tient aussi à souligner le courage des militants et militantes de première ligne comme de ceux & celles qui sont restés solidaires, ceux & celles qui ont tenu pendant de longues minutes une bannière face à la ligne d'anti-émeute, ceux & celles qui ont aidé à libérer des camarades arrêté-es ou attaqué-es par la police, ceux & celles qui ont repoussé vigoureusement les canettes de gaz au sol avec les moyens du bord, ceux & celles qui ont prodigué des soins médicaux et à tous les autres qui étaient dévoué-es à la cause du peuple.

    Même si nous n’avons pas réussi à annuler la réunion des bandits au gouvernement, nous avons mis en lumière notre combativité.  Les temps ne sont plus aux manifestations  chantantes et festives, c’est avec la colère muette et avec  sang-froid que l’on doit maintenant combattre et devant la gravité de la situation, rehausser notre action.

    En avant pour la poursuite de la lutte!
    Solidarité avec tous les arrêtés et toutes les arrêtées de la bataille de
    Victoriaville
    Aux camarades blesséEs, nous n’oublions pas votre sacrifice!

    L’offre du gouvernement : Comment rabaisser un mouvement de lutte au rôle de gestionnaire

    De l'argent pour les compagnies; pour la jeunesse, que du mépris!

    La nouvelle d’une entente  entre le gouvernement et les associations étudiantes est tombée samedi après midi. Loin de marquer  un gain sensiblement différent de la proposition gouvernementale précédente, la nouvelle offre représente au contraire une régression  importante qui rabaisse le mouvement de lutte et le détourne jusqu’à vouloir incorporer le mouvement étudiant  comme un  gestionnaire parmi tant d’autres des universités.  Si l’offre était acceptée, cela reviendrait à intégrer et menotter  le mouvement étudiant combattif, qui deviendrait un gestionnaire, parmi tant d’autres, qui devra débattre petite dépense par petite dépense les comptes des universités afin de dégager des sommes pour
    financer la hausse des frais de scolarité.

    Les réformistes ont peur que le mouvement leur échappe des mains.  Les capitalistes ont peur que les réformistes ne soient par en mesure de contrôler les troupes.  Donnons leur raison d’avoir peur.

    Rejetons l’offre
    Unissons toutes et tous  les anticapitalistes,
    Avec le MER-PCR pour former un bloc solide pour poursuivre la lutte.
    Élargissons la lutte
    Ciblons les intérêts du capital.
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