Friday, October 31, 2014

France - la mort de Remi et la mobilitation popoulaire


Un jeune homme est décédé dans la nuit de samedi à dimanche sur le site du barrage contesté de Sivens (Tarn) dans le contexte d’affrontements avec les gendarmes qui a suivi la manifestation de 7.000 personnes contre le projet de barrage. Les circonstances précises entourant le décès de Rémi, 21 ans, sont encore très floues. Sa mort a eu lieu dans le contexte d’affrontements avec les gendarmes vers 02H00 du matin.
A deux kilomètres environ du rassemblement, à proximité immédiate des parties du chantier qui ont commencé à être aménagées, des affrontements ont eu lieu à partir de 16 h 30 entre 100 et 150 manifestants cagoulés qui se sont affrontés à environ 200 gendarmes mobiles (renforcés en fin d’après-midi avec l’arrivée de nouveaux cars). Les forces de l’ordre ont fait usage de gaz lacrymogènes et de grenades assourdissantes. Plusieurs blessés parmi les opposants étaient dénombrés.

V


France : Rassemblements en hommage à Remi

Suite au décès suspect d’un opposant à la ZAD du Testet, (Voir notre précédent article), plusieurs rassemblements auront lieu aujourd’hui en France :
- Lyon, 19h devant la préfecture
- Nantes, 18h devant la préfecture
- Albi, à 14h devant la préfecture
- Clermont-Ferrand, 19h devant la préfecture
- Saint-Brieuc, 18h, Préfecture
- Périgueux, 17h30 Préfecture
- Saint-Étienne, 18h00 Préfecture
- Rennes, 18h Mairie
- Poitiers, 18h30 Hôtel de Ville
- Marseille, 17h30 Vieux-Port
Edit : un rassemblement aura également lieu à Montpellier à 19h30.

Rassemblements à Bruxelles pour Rémi

Une quinzaine de personnes se sont rassemblées hier soir devant la résidence de l’ambassadeur français à Bruxelles. Un autre rassemblement aura lieu à 14h devant l’ambassade même (65 rue ducale).
Selon les dernières informations, il s’avèrerait en effet que Rémi, militant dans la ZAD du Testet a effectivement été tué par une grenade lacrymogène de la police. Plus d’informations dans la journée.
Voir le dossier: France - Autres sujets avec les tags: - - Nos sources
27 octobre 2014

France : Le point sur la mort de Rémi Fraisse

Rémi Fraisse, 21 ans, a été tué par des gendarmes dans la nuit du samedi 25 au dimanche 26. Il a vraisemblablement été tué par l’explosion dans son dos d’une grenade lacrymogène. Rémi était un manifestant de la "ZAD du Testet" (Dont nous avions déjà parlé ici) où la police utilise souvent des fusils anti-émeutes et des gaz et grenades lacrymogènes. Dés l’annonce du meurtre de Rémi, de nombreux rassemblements ont eu lieu. Une trentaine en France, deux à Bruxelles, et au moins un à Turin. Lors de plusieurs de ces manifestations des affrontements ont éclaté entre manifestants et policiers, les manifestants ont également brisé les vitrines de banques. A Nantes, 600 personnes ont manifesté et plusieurs centaines d’entre eux ont affronté la police, au moins 6 personnes sont en garde à vue suite à cette émeute.

 30 octobre 2014

France : Pas de suspension pour le meurtre de Rémi

Alors que la ZAD du Testet se reconstruit de plus belle et que des manifestations opposent la police anti-émeute et des manifestants à travers toute la France, un colonel de la gendarmerie a annoncé que la mort de Rémi était "accidentelle" et qu’il n’y aurait pas de suspension. Alors qu’il a été clair depuis la première nuit que Rémi a été tué par les gendarmes, l’enquête très médiatique préfère rejeter la faute sur une "minorité de manifestants violents" que d’évoquer même la bavure policière ("Rémi aurait été tué par une grenade utilisée habituellement par la gendarmerie...").
i Fraisse ne faiblit pas
Suite au meurtre de Rémi Fraisse, la mobilisation ne faiblit pas. La thèse avancée à présent par le gouvernement -alors qu’il commence à admettre que c’est effectivement un gendarme qui a lancé la grenade- est que les gendarmes ont réagi en ’légitime défense’ en lançant des grenades offensives mêlant TNT et gaz lacrymogène. Le gouvernement a précisé qu’il n’y aurait pas de suspension dans la gendarmerie et que les grenades offensives au TNT continueraient à être utilisées contre des manifestants.
A Paris, des centaines de personnes ont manifesté avec des casques hier soir.180 personnes ont été arrêtées suite à des affrontements. 33 personnes ont été gardées-à-vue (27 pour refus de prévèvement et 6 pour attroupement armé). Plusieurs personnes sont toujours en état d’arrestation. A Rouen, une trentaine de manifestants ont occupé un centre de recrutement de la gendarmerie, quatre personnes ont été arrêtées puis relâchées. Vo
Des dizaines de rassemblements ont eu lieu et continuent à avoir lieu partout en France, en Italie et à BruxellesVous pouvez consulter une liste à jour de tous les rassemblements  
info par secours rouge

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