Tuesday, October 27, 2015

27 october 2005 - 2015 - Ten years ago 'banlieus revolt' in France - International Meeting Paris 21 november

De la révolte des banlieues à la révolution prolétarienne !

Il y a 10 ans Zied et Bouna, deux jeunes de 17 et 15 ans, trouvaient la mort dans un transformateur électrique après avoir été pris en chasse par la police. Il y a 10 ans les banlieues s'embrasaient à la nouvelle de ce nouveau meurtre policier. A travers toute la France, dans les quartiers populaires, les jeunes se sont soulevés pendant près d'un mois et demi contre la police et l’Etat bourgeois.

Un nouveau spectre est apparu pour la bourgeoisie et son Etat et pour toutes les bourgeoisies impérialistes européennes qui ont vu de nouvelles révoltes, de Stockholm à Londres et même à Ferguson pour la bourgeoisie impérialiste des Etats-Unis.

 Face à cette révolte, la bourgeoisie a dû en venir à déclarer l’Etat d’urgence, ce qui n’avait pas été fait depuis la guerre d’Algérie.  De droite à gauche et même jusqu’à l’extrême gauche, les condamnations se sont accumulées contre cette juste colère et cette mobilisation d'ampleur. Les soi-disant 'révolutionnaires' montraient ainsi leur vrai visage en se rangeant du côté de la bourgeoisie et non des masses populaires en lutte.

Dès le début de la révolte, les maoïstes ont affirmé que celle-ci était pleinement légitime et que le rôle des révolutionnaires était d’être au côté des révoltés face à la police. « On a raison de se révolter ! », voilà ce que nous avons martelé face à celles et ceux qui trouvaient tous les prétextes possibles et imaginables pour discréditer le juste combat de la jeunesse des quartiers populaires. Les maoïstes étaient parmi les seules forces politiques à être sur le terrain au cœur même des lieux de révolte pour la soutenir.

10 ans plus tard la situation n’a fait qu’empirer. La bourgeoisie fait payer la crise économique sur le dos des prolétaires, ce qui se répercute d'autant plus dans les quartiers populaires où vivent quasi-exclusivement des prolétaires. Le chômage y est 2,5 fois plus élevé que sur le reste du territoire, atteignant 45 % chez les jeunes ; la part des contrats de travail précaires y est plus importante ; le taux de pauvreté y est 3 fois plus important ; les personnes immigrées ou issues de l'immigration y sont plus nombreuses, subissant l'oppression supplémentaire qu'est le racisme ; il y a plus de familles monoparentales, ce qui signifie plus de femmes (90% des familles monoparentales) dans des situations difficiles (50% au chômage) ; les conditions de logement y sont plus difficiles qu'ailleurs.

Dans une situation où le racisme d’État ne se cache pas, où le chômage augmente et où les conditions de travail sont de plus en plus dures, les quartiers populaires sont en première ligne de l'offensive de la bourgeoisie à l'encontre de la classe ouvrière.

Et la police continue de mutiler, on ne compte plus les yeux perdus par des tirs de flashball, et de tuer, de Wissam El-Yamni à Amine Bentousi la liste est longue, chaque année la police fait plus de dix morts dans nos quartiers… et nous voyons la même choses dans tous les pays impérialistes.

La révolte des banlieues est la preuve que la jeunesse prolétarienne  ne se laisse pas faire et est capable de riposter en France comme dans tous les pays impérialistes. Aujourd’hui encore, nous continuons de dire qu’on a raison de se révolter ! Aujourd'hui il faut affirmer qu'il est juste de répondre à la violence de l’Etat bourgeois par la violence révolutionnaire. Comme il est juste de soutenir toutes les luttes qui se développent au dehors des règles de l’Etat bourgeois – comme à Air France, etc.

Le Bloc Rouge (unification des maoïstes) et le Parti Communiste maoïste – Italie organisent un meeting international pour les 10 ans de la révolte des banlieues, comme nous l'avions déjà fait en 2006.
Parce qu'il est nécessaire - avant comme maintenant - de réfléchir et de trouver un guide pour l’action pour que les révoltes deviennent une part de la marche de la révolution prolétarienne dans les pays impérialistes.

Nous invitons donc toutes les forces  communistes, revolutionaires et progressistes internationales à participer à ce meeting et à y apporter une contribution dans les différentes formes possibles.

Là où il y a oppression, il y a résistance !
Face à la bourgeuoisie imperialiste et à tous les réactionnaires, on a raison de se révolter !
Oser lutter, oser vaincre !

Bloc Rouge (unification des maoïstes) - France
blocrouge@gmail.com
Partito Comunista maoista – Italia
pcro.red@gmail.com

Contactez blocrouge@gmail.com pour plus d'informations et pour informer de votre venue.

From the riots of the banlieues to the proletarian revolution!
Ten years have passed since Bouna and Zied, two youths aged 17 and 15 years, found the death in an electrical transformer, as police hunted them. 10 years ago the banlieues flared at the news of this new murder police. Throughout France, in popular neighborhoods, young people rebelled for almost a month and a half against the police and the bourgeois state.
A new specter appeared to the bourgeoisie and its state and for all the European imperialist bourgeoisie who saw new uprisings, from Stockholm to London and also in Ferguson for the imperialist bourgeoisie of the United States.
Faced with this revolt, the bourgeoisie had to declare a state of emergency, which had not been declared by the war in Algeria. From right to left and extreme left too, convictions accumulated against this righteous anger and a mobilization of this magnitude. The so-called 'revolutionaries' showed their true face siding with the bourgeoisie and not with the popular masses in struggle.
Since the beginning of the revolt, the Maoists have said that this was fully legitimate and that the role of the revolutionaries was to be at the side of the rebels against the police. "It's right to rebel!" that's what we hammered in front of all those who have found every excuse imaginable and possible to discredit the just struggle of young people from popular banlieues. The Maoists have been among the only political forces to be on the field at the very center of the places of the uprising to support it.
10 years later the situation has only worsened. The bourgeoisie discharges the economic crisis on the backs of proletarians, and this reflects even more in popular areas where they almost exclusively proletarians live. Unemployment is 2.5 times higher than the rest of the territory, reaching 45% among young people; the proportion of precarious employment contracts is greater; the poverty rate is three times higher; immigrants or people of immigrant origin are more numerous, suffering, in addition, the oppression of racism; there are more single-parent families, which means more women (90% of single-parent families) in difficult situations (unemployed 50%); housing conditions are more difficult than elsewhere.
In a situation where the state racism is evident, where unemployment is on the rise and working conditions are becoming tougher, the popular quarters are at the forefront in the offensive of the bourgeoisie against the working class.
And the police continue to maim, countless are eyes lost because of the fired rubber bullets, and killing, from Wissam El- Yamni to Amine Bentousi the list is long, every year the police kills more than ten people in our neighborhoods... and we see the same thing in all the imperialist countries.
The revolt of the banlieues is proof that the proletarian youth cannot crushed and is able to react in France as in all the imperialist countries. Even today, we continue to say that it is right to rebel! Today we must say that it is right to answer to the violence of the bourgeois state through revolutionary violence. So as it is right to support all the struggles that develop outside the rules of the bourgeois state - as at Air France, etc.
The Bloc Rouge (unification of the Maoists) and the Maoist Communist Party - Italy, organize an international meeting in occasion of the 10 years of the revolt in the banlieues, as we did in 2006.
Because it is necessary - before and now – to reflect and find a guide to action so that the riots become part of the march of the proletarian revolution in the imperialist countries.
We invite all communist forces, revolutionary and progressive at international level to attend this meeting and to contribute in all possible forms.

Where there is oppression, there is resistance!
Against the imperialist bourgeoisie and all reactionaries, 
it is right to rebel!
Dare to struggle, dare to win!

Bloc Rouge (unification of the Maoists) - France
Maoist Communist Party - Italy

For more information and to notify about your arrival contact blocrouge@gmail.com.

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